ALFA
L'Association de la Ligne Fortifiée de l'Aubonne (ALFA) se consacre à la restauration des ouvrages militaires et fortifications pour préserver notre patrimoine et honorer l'histoire militaire. Nous transformons ces sites historiques en musées, offrant des expositions sur leur rôle pendant la Seconde Guerre mondiale et plus encore. À travers des parcours immersifs, nous visons à transmettre des récits de bravoure et de vie quotidienne, enrichissant la compréhension de notre passé. Rejoignez-nous pour explorer, apprendre et garder vivante la mémoire de notre histoire commune.
Pour la petite histoire, nous dédions le nom de notre association qui est la seconde ligne fortifiée depuis l’ouest, construite durant la guerre 1939-1945, la première étant la ligne fortifiée de la Promenthouse construite elle à partir de 1937.
L'Association de la Ligne Fortifiée de l'Aubonne (ALFA) se consacre à la restauration des ouvrages militaires et fortifications pour préserver notre patrimoine et honorer l'histoire militaire. Nous transformons ces sites historiques en musées, offrant des expositions sur leur rôle pendant la Seconde Guerre mondiale et plus encore. À travers des parcours immersifs, nous visons à transmettre des récits de bravoure et de vie quotidienne, enrichissant la compréhension de notre passé. Rejoignez-nous pour explorer, apprendre et garder vivante la mémoire de notre histoire commune.
Pour la petite histoire, nous dédions le nom de notre association qui est la seconde ligne fortifiée depuis l’ouest, construite durant la guerre 1939-1945, la première étant la ligne fortifiée de la Promenthouse construite elle à partir de 1937.
L'Association de la Ligne Fortifiée de l'Aubonne (ALFA) se consacre à la restauration des ouvrages militaires et fortifications pour préserver notre patrimoine et honorer l'histoire militaire. Nous transformons ces sites historiques en musées, offrant des expositions sur leur rôle pendant la Seconde Guerre mondiale et plus encore. À travers des parcours immersifs, nous visons à transmettre des récits de bravoure et de vie quotidienne, enrichissant la compréhension de notre passé. Rejoignez-nous pour explorer, apprendre et garder vivante la mémoire de notre histoire commune.
Pour la petite histoire, nous dédions le nom de notre association qui est la seconde ligne fortifiée depuis l’ouest, construite durant la guerre 1939-1945, la première étant la ligne fortifiée de la Promenthouse construite elle à partir de 1937.
Un retour sur l’histoire permet de comprendre le pourquoi de l’édification de la ligne fortifiée de l’Aubonne, construite à partir du bord du lac Léman jusqu’au col du Marchairuz, plusieurs centaines d’obstacles antichars aussi nommés ‘’Toblerones’’ défendus par des fortins d’infanterie.
Dans les années 1830 le général Guillaume-Henri Dufour a mis en application des ouvrages de fortifications notamment les fortifications de St Maurice, un axe de transport stratégique entre le Nord et la Méditerranée. Le tunnel ferroviaire du Gotthard inauguré en 1882 a engendré la nécessité d’une défense militaire de cet axe géostratégique pour les puissances Allemande, Austro-hongroises et l’Italie.
Les fortifications jusqu’alors hors sol et de petites tailles ont par la suite été aménagées à l’intérieur des rochers offrant une protection naturelle efficace. Durant le premier conflit mondial 1914-1918, le béton a fait son apparition car d’utilisation facile. L’entre-deux guerres a conduit à un abandon du renforcement du terrain à l’opposé des Français qui ont construit la ligne Maginot entre 1928 et 1938 et les Allemands la ligne Siegfried entre 1936 et 1939.
En 1930, en pleine crise économique, faisant suite au crack bousier de 1929, il y a eu des famines, des montées d’extrémismes, des tensions internationales, le développement d’autoritarismes. En Allemagne, la prise du pouvoir par Hitler le 30 janvier 1933 a réveillé les autorités helvétiques et conduit au résultat qu’à partir de 1935 un vaste programme de fortifications des frontières a été mis en œuvre et aussi conduit à la construction du réduit national.
La réponse moins connue aux menaces que représentait le 3éme Reich allemand a été la construction d’une ligne de fortins le long des frontières Nord et Est, entre Bâle et Sargans. Cependant pour des raisons de neutralité, il fallut prouver aux Allemands que ces précautions n’étaient pas uniquement dirigées contre eux, on prolongea alors cette ligne vers la frontière sud et vers l’ouest entre 1936-1937.
Un retour sur l’histoire permet de comprendre le pourquoi de l’édification de la ligne fortifiée de l’Aubonne, construite à partir du bord du lac Léman jusqu’au col du Marchairuz, plusieurs centaines d’obstacles antichars aussi nommés ‘’Toblerones’’ défendus par des fortins d’infanterie.
Dans les années 1830 le général Guillaume-Henri Dufour a mis en application des ouvrages de fortifications notamment les fortifications de St Maurice, un axe de transport stratégique entre le Nord et la Méditerranée. Le tunnel ferroviaire du Gotthard inauguré en 1882 a engendré la nécessité d’une défense militaire de cet axe géostratégique pour les puissances Allemande, Austro-hongroises et l’Italie.
Les fortifications jusqu’alors hors sol et de petites tailles ont par la suite été aménagées à l’intérieur des rochers offrant une protection naturelle efficace. Durant le premier conflit mondial 1914-1918, le béton a fait son apparition car d’utilisation facile. L’entre-deux guerres a conduit à un abandon du renforcement du terrain à l’opposé des Français qui ont construit la ligne Maginot entre 1928 et 1938 et les Allemands la ligne Siegfried entre 1936 et 1939.
En 1930, en pleine crise économique, faisant suite au crack bousier de 1929, il y a eu des famines, des montées d’extrémismes, des tensions internationales, le développement d’autoritarismes. En Allemagne, la prise du pouvoir par Hitler le 30 janvier 1933 a réveillé les autorités Helvétiques et conduit au résultat qu’à partir de 1935 un vaste programme de fortifications des frontières a été mis en œuvre et aussi conduit à la construction du réduit national.
La réponse moins connue aux menaces que représentait le 3éme Reich Allemand a été la construction d’une ligne de fortins le long des frontières Nord et Est, entre Bâle et Sargans. Cependant pour des raisons de neutralité, il fallut prouver aux Allemands que ces précautions n’étaient pas uniquement dirigées contre eux, on prolongea alors cette ligne vers la frontière sud et vers l’ouest entre 1936-1937.
Ces constructions avaient pour but de contenir une attaque en donnant le temps de mobiliser les troupes. La principale menace étant constituée par les chars d’assaut, on construisit généralement les obstacles antichars en s’appuyant sur un accident de terrain naturel afin de le renforcer. Dans le cas présent, c’est le vallon de l’Aubonne.
Un vingtaine de fortins placés sur la rive gauche de cette rivière renforcent la défense de passages clés en plus de la configuration vallonée du terrain avec sa rivière. Les fortins équipés de canons anti-chars et de mitrailleuses, orientés sur des objectifs définis, étaient complémentaires en offrant une couverture d’appui des uns aux autres.
Les fortins protégés par un dense réseau de fils de fer barbelés étaient équipés de mitrailleuses pour empêcher le franchissement des Toblerones par les fantassins. Il faut relever qu’à l’époque il y avait beaucoup moins de végétation.
Les fortins avaient des vivres et des munitions pour une autonomie de trois semaines. Ils étaient équipés d’une protection anti gaz collective. Des liaisons téléphoniques reliaient les forts entre eux, construites par les soldats de transmissions. Des réseaux de fils de fer barbelé avec des queues de cochon protégeaient les fortins des attaques des troupes d’infanterie.
Ces constructions avaient pour but de contenir une attaque en donnant le temps de mobiliser les troupes. La principale menace étant constituée par les chars d’assaut, on construisit généralement les obstacles antichars en s’appuyant sur un accident de terrain naturel afin de le renforcer. Dans le cas présent, c’est le vallon de l’Aubonne.
Un vingtaine de fortins placés sur la rive gauche de cette rivière renforcent la défense de passages clés en plus de la configuration vallonée du terrain avec sa rivière. Les fortins équipés de canons anti-chars et de mitrailleuses, orientés sur des objectifs définis, étaient complémentaires en offrant une couverture d’appui des uns aux autres.
Les fortins protégés par un dense réseau de fils de fer barbelés étaient équipés de mitrailleuses pour empêcher le franchissement des Toblerones par les fantassins. Il faut relever qu’à l’époque il y avait beaucoup moins de végétation.
Les fortins avaient des vivres et des munitions pour une autonomie de trois semaines, ils étaient équipés d’une protection anti gaz collective. Des liaisons téléphoniques reliaient les forts entre eux, construites par les soldats de transmissions. Des réseaux de fils de fer barbelé avec des queues de cochon protégeaient les fortins des attaques des troupes d’infanterie.
Ces constructions avaient pour but de contenir une attaque en donnant le temps de mobiliser les troupes. La principale menace étant constituée par les chars d’assaut, on construisit généralement les obstacles antichars en s’appuyant sur un accident de terrain naturel afin de le renforcer. Dans le cas présent, c’est le vallon de l’Aubonne.
Un vingtaine de fortins placés sur la rive gauche de cette rivière renforcent la défense de passages clés en plus de la configuration vallonée du terrain avec sa rivière. Les fortins équipés de canons anti-chars et de mitrailleuses, orientés sur des objectifs définis, étaient complémentaires en offrant une couverture d’appui des uns aux autres.
Les fortins protégés par un dense réseau de fils de fer barbelés étaient équipés de mitrailleuses pour empêcher le franchissement des Toblerones par les fantassins. Il faut relever qu’à l’époque il y avait beaucoup moins de végétation.
Les fortins avaient des vivres et des munitions pour une autonomie de trois semaines, ils étaient équipés d’une protection anti gaz collective. Des liaisons téléphoniques reliaient les forts entre eux, construites par les soldats de transmissions. Des réseaux de fils de fer barbelé avec des queues de cochon protégeaient les fortins des attaques des troupes d’infanterie.
Les blocs de béton, type B.B.B. offraient une ligne de défense d’une résistance sensiblement plus grande aux bombardements car construits de manière séparée. Le béton était massé en blocs isolés au lieu de former un mur compact réparti sur toute la longueur de l’obstacle, la surface offerte aux bombardements était fortement réduite. Les faces biaisées des blocs comportaient en partie des angles de moins de 45 degrés sur lesquelles les coups ricochaient. Vu son grand poids, le char s’enfonçait à l’arrière avec ses chenilles en voulant gravir le bord opposé et perdait ainsi sa liberté de mouvement. Il était immobilisé et devenait une cible facile.
Un bloc de béton, nommés Toblerone repose à 20 cm de profondeur, il a une hauteur de 180 cm et sa base mesure 220 cm X 180 cm. Son poids est de 14 tonnes.
Mais pourquoi le nom de ‘’Toblerone’’ ? Ce nom a été créé en 1908 par Théodore Tobler chocolatier et homme d’affaire très actif. Il est le résultat d’une combinaison du nom de la Société Tobler fabricant de produits chocolatés et ‘’Torrone’’ une spécialité de nougat Italien. Nom devenu commun pour son utilisation par les soldats Suisses romands pour désigner l’obstacle antichars.
Les blocs de béton, type B.B.B. offraient une ligne de défense d’une résistance sensiblement plus grande aux bombardements car construits de manière séparée. Le béton était massé en blocs isolés au lieu de former un mur compact réparti sur toute la longueur de l’obstacle, la surface offerte aux bombardements était fortement réduite. Les faces biaisées des blocs comportaient en partie des angles de moins de 45 degrés sur lesquelles les coups ricochaient. Vu son grand poids, le char s’enfonçait à l’arrière avec ses chenilles en voulant gravir le bord opposé et perdait ainsi sa liberté de mouvement. Il était immobilisé et devenait une cible facile.
Un bloc de béton, nommés Toblerone repose à 20 cm de profondeur, il a une hauteur de 180 cm et sa base mesure 220 cm X 180 cm. Son poids est de 14 tonnes.
Mais pourquoi le nom de ‘’Toblerone’’ ? Ce nom a été créé en 1908 par Théodore Tobler chocolatier et homme d’affaire très actif. Il est le résultat d’une combinaison du nom de la Société Tobler fabricant de produits chocolatés et ‘’Torrone’’ une spécialité de nougat Italien. Nom devenu commun pour son utilisation par les soldats Suisses romands pour désigner l’obstacle antichars.
Les blocs de béton, type B.B.B. offraient une ligne de défense d’une résistance sensiblement plus grande aux bombardements car construits de manière séparée. Le béton était massé en blocs isolés au lieu de former un mur compact réparti sur toute la longueur de l’obstacle, la surface offerte aux bombardements était fortement réduite. Les faces biaisées des blocs comportaient en partie des angles de moins de 45 degrés sur lesquelles les coups ricochaient. Vu son grand poids, le char s’enfonçait à l’arrière avec ses chenilles en voulant gravir le bord opposé et perdait ainsi sa liberté de mouvement. Il était immobilisé et devenait une cible facile.
Un bloc de béton, nommés Toblerone repose à 20 cm de profondeur, il a une hauteur de 180 cm et sa base mesure 220 cm X 180 cm. Son poids est de 14 tonnes.
Mais pourquoi le nom de ‘’Toblerone’’ ? Ce nom a été créé en 1908 par Théodore Tobler chocolatier et homme d’affaire très actif. Il est le résultat d’une combinaison du nom de la Société Tobler fabricant de produits chocolatés et ‘’Torrone’’ une spécialité de nougat Italien. Nom devenu commun pour son utilisation par les soldats Suisses romands pour désigner l’obstacle antichars.
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Notre association existe depuis 2023
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